Le 1er novembre prochain, le gouvernement devrait présenter un plan national pour la recherche et la prise en charge des quelques 9000000 malades d’Alzheimer.
En moins d’un siècle, l’espérance de vie a augmenté de prés de 50%. Avec en corollaire, l’apparition d’une maladie sénile qui concerne, par son ampleur, presque toutes les familles ou leur environnement proche. Les malades atteindraient 1.5 millions de personnes en 2020. Des chiffres qui expliquent qu’on en fasse une priorité nationale.
Les symptômes
La maladie est tellement répandue qu’on lui associe des troubles de la mémoire bénins. Or les personnes âgées peuvent avoir des difficultés à se souvenir de certains événements sans pour autant être atteintes par la maladie. Seuls un encéphalogramme et un scanner peuvent établir le diagnostic. Si à la perte de mémoire s’associent les pertes des notions d’espace et de temps ainsi que des difficultés à s’exprimer, alors on peut craindre l’apparition de la maladie. Peu à peu, la personne ne sait plus faire les gestes de la vie quotidienne, ou les répète sans cesse sans s’en rendre compte. Le plus difficile à vivre pour le malade est sans doute les périodes où elle a conscience de son état. Elle devient agressive ou dépressive, l’un n’excluant pas l’autre. Et pour l’entourage, c’est terriblement difficile à vivre.
Le traitement
Les médicaments proposés traitent les symptômes et non les causes de la maladie, voilà pourquoi la recherche a besoin d’être soutenue. Plus la maladie est dépistée tot, plus le traitement est efficace. De plus, il faut que le malade ait une aide psycho-comportementale. Un vent d’espoir souffle sur la recherche avec la mise au point d’un vaccin. S’il a semblé efficace sur les souris, il a été peu probant sur les humains, déclenchant une méningo-encéphalite chez les testeurs. Les recherches continuent…