Vous êtes prêt à partir en trekking ? Si vous voulez profiter de votre voyage, vous devez être bien préparé. En premier lieu, vous devez être capable d’identifier et de prévenir le mal des montagnes.
Identifier le mal des montagnes
Le mal des montagnes survient en altitude lorsque l’oxygène se raréfie. Plus l’altitude est élevée et plus le risque d’en souffrir augmente. Maux de tête, bourdonnements d’oreilles, nausées et vomissements constituent des symptômes à prendre très au sérieux, car ils peuvent déboucher sur des troubles graves tels que l’œdème cérébral de haute altitude, l’œdème pulmonaire ou le coma.
Le mal des montagnes survient généralement à partir de 3 500 m d’altitude. Certaines personnes présentent une sensibilité particulière : les troubles peuvent alors se manifester dès 2 000 m.
Contrairement à une idée répandue, le mal des montagnes est susceptible de toucher n’importe qui, y compris les sportifs confirmés. Ainsi, si vous avez déjà effectué un trek d’altitude au Népal et que tout s’est très bien passé, cela exclue pas pour autant la possibilité de souffrir du mal des montagnes.
Prévenir le mal des montagnes
Avant de partir en très haute montagne, consultez votre médecin. Certains traitements peuvent prévenir le mal des montagnes.
Préparez le départ : fatigue, grippe ou excès alimentaires peuvent favoriser le mal des montagnes. Les premiers signent se manifestent le plus souvent quelques heures après votre arrivée en altitude. Il est donc important de bien organiser votre voyage.
Vous partez en trekking au Bhoutan ? Prévoyez une première journée d’acclimatation sur place. Respectez ensuite quelques règles de base :
- Veillez par exemple à ne pas monter trop brutalement en altitude : ne dépassez pas le palier des 500 mètres de dénivelé par jour.
- Aménagez aussi des temps de récupération. Si vous ressentez un trouble, marquez une pause de 24 à 48 heures à la même altitude.
- Vous avez enfin atteint le sommet dont vous rêviez ? Profitez de ce moment, mais ne restez pas au sommet trop longtemps.