Si de nombreux soins dentaires sont pris en charge par l’Assurance Maladie, d’autres, en revanche, doivent être financés de manière plus ou moins importante par le patient. Dans certains cas, il peut être intéressant de recourir à un crédit dentaire…
Qu’est-ce qu’un crédit dentaire ?
Il s’agit d’une solution destinée à assumer le financement d’un soin dentaire présentant un coût élevé. Généralement, ce type d’alternative est envisagé par les patients devant subir la pose d’une prothèse ou un acte orthodontique d’importance. Certaines mutuelles proposent une couverture spécifique, mais le reste à charge peut tout de même être important. S’il n’existe pas, en France, de crédit spécifiquement dédié aux soins dentaires, il est toutefois possible de souscrire un prêt personnel dit « non affecté » qui y sera alloué. Certains dentistes, comme le cabinet d’implantologie dans le 22 notamment, proposent également à leurs patients la possibilité d’étaler leurs paiements en plusieurs fois.
Le crédit dentaire, pour quels types de soins dentaires ?
De nombreux patients ont recours à l’emprunt dentaire pour pouvoir assumer la pose d’un implant. En effet, le prix d’un implant dentaire peut s’avérer difficile à couvrir puisqu’il ne bénéficie d’aucune prise en charge de l’Assurance Maladie, seule la couronne faisant l’objet d’un remboursement. Pour une telle prothèse, il faut envisager un budget entre 1 250 € et 2 300 € en fonction de la dent concernée et des prix pratiqués par l’implantologue.
Il n’est donc pas étonnant que de nombreux Français présentent des difficultés à assumer cette charge supplémentaire et renoncent à se faire soigner. L’orthodontie constitue le second type de soins pouvant nécessiter la souscription d’un emprunt. Ce sont souvent des soins qui s’étalent dans le temps et qui demandent un financement important pouvant fluctuer entre 450 et 2 000 € environ. Pour bénéficier d’un crédit dentaire à un taux avantageux, il est conseillé de comparer plusieurs offres auprès de différents organismes de crédit.