On ne rigole pas avec son cœur. Il est important de consulter un médecin dès que vous sentez des anomalies dans la poitrine, des problèmes de tension ou de fréquence cardiaque. Pour contrôler au mieux les artères situées à la surface du cœur, l’examen pratiqué s’appelle la coronarographie. Un nom qui fait souvent plus de peur que de mal.
Appréhender une coronarographie
Un examen coronarien est une pratique qui permet, grâce à un fluide révélateur, de mettre en évidence les sténoses coronaires, c’est-à-dire des rétrécissements à un ou plusieurs niveaux dans une artère. C’est une intervention très régulièrement pratiquée par les professionnels donc pas d’inquiétude à avoir. De plus elle nécessite une anesthésie locale, ou générale selon les cas. En pratique le médecin effectue une ponction dans le poignet ou bien dans l’aine pour rejoindre l’artère fémorale.
L’hospitalisation dure environ 24 heures minimum, notamment pour que le point de ponction se reconsolide. Chaque patient doit rester à jeun 6 heures avec l’examen. Pour faciliter le travail des spécialistes et optimiser la distinction d’éventuel problème il est nécessaire de ne pas fumer une ou même plusieurs journées avant l’intervention.
Examiner en amont plutôt que trop tard
En fonction des observations suite à la coronarographie, les spécialistes peuvent préconiser un traitement que ce soit par médicament, par angioplastie (technique qui consiste à gonfler une artère pour la dilater) ou encore par la pose d’un stent (petit tube métallique inséré dans l’artère).
Les maladies cardio-vasculaires sont la première cause de décès en France. Ainsi mieux vaut prévenir que guérir en passant au moins un électrocardiogramme qui est l’examen le plus basique pour ce type de cas. Outre l’examen coronaire, l’IRM cardiaque est également une solution qui permet de repérer des problèmes sur le muscle du cœur. Durant ces interventions, votre fréquence cardiaque et votre tension artérielle sont contrôlées à chaque instant.